À l'horizon, un orage à venir,
on croise les doigts,
pour que ne surgisse de la nuit,
que de douces insomnies.
Les gueules se dessineront,
en ce temps de nuit noire, la Lune noire,
par son fin croissant lumineux, ce soir,
verra apparaître les visages.
La rivière se déchaînera,
les eaux furibondes,
déborderont çà et là ,
le long du rivage.
Attendant que le calme revienne,
nous nous blottirons dans une chambre,
dans une tanière, dans un nid,
sous un abri, dans un trou.
Nos souvenirs trempés, nos peurs inondées,
par les larmes du ciel, les colères-nature,
trouveront le repos,
dans les bras du soleil levant.
