Ti'ya
- Marion Dupré Lassaigne
- 8 mars 2020
- 1 min de lecture
Notre blessure,
La déchirure de te voir souffrir dans mes bras, Tes yeux qui appellent à l’aide, Qui cherchent du secours dans les miens. Tes cris, tes miaulements, qui me font entendre toute les douleurs, Que tu ressens.
Arrêt du temps, Mes mains qui soutiennent ton petit corps, Qui hurle, se débat dans tout les sens, Pour t’extirper de ce piège. Tu me mords, tu me griffes de douleur. J’essaie de te tirer de là, Mais impuissante, mes mains Ne sont bonnes qu’à se faire mordre et griffer. Le temps nous paraît long. J’en tremble, tu pleures. Et nous essayons de te sortir de là, Encore une fois. Tes gémissements déchirent tout, Tes yeux plongés dans les miens, Je suis seule à pouvoir te libérer, petit être. Et grâce à toi, à moi, te voilà libre ! En ce dimanche ensoleillé, Ti’ya, jolie chatonne, typée chartreuse, s’est malencontreusement coincé un orteil, Entre les lames serrées d’un radiateur, Elle est tombée, et, est restée prisonnière. La sauge, maintenant, brûle dans cette pièce, Marquée par tes douleurs, Et nos coeurs se réchauffent doucement. Pensons ta plaie, ma Ti'ya.

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